La légende des chats de La Romieu :
La légende raconte que vers 1338, Angeline qui venait de naître dans une famille de bûcherons, pauvres mais heureux, devint orpheline de son père tué par la chute d'un arbre qu'il abattait et de sa mère qui inconsolable se laissa mourir de chagrin.
Recueillie par une voisine, la petite Angeline vivait au milieu de nombreux chats. Mais, après plusieurs années de mauvais temps, une grande disette survint, obligeant les habitants à chasser plusieurs sortes d'animaux pour survivre.
Angeline eu beaucoup de difficultés pour sauver et cacher ses amis les chats de la faim du voisinage. Ses parents adoptifs acceptèrent qu'elle cache un chat et une chatte dans le grenier de la maison. Angeline gardait les chats dans le grenier pendant la journée mais elle les libérait la nuit pour qu'ils puissent chasser.
Les habitants de La Romieu ne purent survivre que par l'environnement des bois, se nourrissant de racines et de végétaux. Heureusement cette période pris fin et les récoltes promettaient à nouveau de nourrir la population.
Mais les chats de la contrée ayant disparu, les rats proliféraient et menaçaient les récoltes.
Angeline libéra alors les chats qu'elle avait sauvés et une vingtaine de chatons qu'elle demanda aux habitants d'adopter... et quand les chats retrouvèrent leur liberté, les rats disparurent rapidement !
C'est ainsi qu'Angeline sauva les habitants de la Romieu d'un second malheur. La légende raconte encore qu'en vieillissant, le visage d'Angeline ressembla de plus en plus à celui d'un chat et que ses oreilles se transformèrent en oreilles de chats ...
---
Maurice Serreau, sculpteur des chats de la Romieu :
Des années plus tard (dans les années 1990 ...), c'est en écoutant une grand mère raconter la légende des chats à ses petits enfants qu'un sculpteur Orléanais Maurice Serreau (venu s'installer, pour sa retraite, avec sa compagne à La Romieu) eu l'idée de faire revivre cette légende en déposant des sculptures de chats tout autour de la place et dans la rue principale. Maurice Serreau a aussi réalisé le buste d'Angeline qui se trouve sur la place du village.
---
La Romieu sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle :
Pour compléter notre billet et votre information, La Romieu est un village au croisement de deux chemins vers Saint Jacques de Compostelle : la voie du Puy en Velay (GR 65) et la voie de Rocamadour (GR 652).
Enfin, La Romieu possède un ensemble collégial bâti au XIV ième siècle en seulement 6 ans.
Et dans le cloitre, savez-vous ce qu'on trouvé nos "deux-pattes" et dont on ne parle nulle part ... ?
Un chapiteau où figure ... un chat, bien sûr !
Mais nous ne pouvons pas clore ce billet, sans vous présenter une dernière photo ...
C'est la place du village de La Romieu !
Sur cette photo, rencontre de deux mondes ...
au premier plan et à droite, des pèlerins de Saint Jacques (coquille sur le sac à dos, bâton de marche ...)
au deuxième plan et au centre, deux touristes qui admirent la statue d'Angeline ...
(Enfin et pour la petite histoire, c'est la dernière photo de l'appareil photo de notre Chatdesîles, qui a mis hors d'usage de façon définitive son appareil en le faisant tomber dans les minutes qui ont suivi ...)
Voilà, vous savez tout !
Plein de ronrons pour vous tous ... et promis, la prochaine fois on fera plus court !
PS : Il y aurait eu à l'origine 15 chats sculptés par Maurice Serreau. Nos "deux-pattes" ont bien cherché et ils en ont trouvé 12 !
Le chat à la pipe (au milieu et en bas, carte postale ci dessous) n'est plus dans le village, l'ancienne buraliste l'ayant emmené en déménageant car c'est son oncle qui l'avait fait (Information donnée par la dame qui tient le magasin presse/cartes postales/souvenirs)
A côté du chat à la pipe, le chat à la fenêtre n'a pas été repéré (il est pourtant normalement sur la façade de la maison de Maurice Serreau).
Ils n'ont pas trouvé non plus le deuxième chat sur la première ligne de la même carte postale.