Début de ce mois d'août : mes deux pattes s'affairent autour de bagages à roulettes. Inhabituel.
Un soir, ces bagages arrivent dans le garage. Très inhabituel.
Et juste à côté, une table avec mes affaires, des petits sachets, ma boite de croquettes, mes gamelles, en dessous, de quoi changer ma litière et ma cage de transport.
C'est pas qu'ils vont partir et me laisser ?
Dans le doute, je me range à côté et j'attends.
Le lendemain matin, le réveil sonne à 6 h 30 : très très inhabituel !
Chatdesîles dit, je la laisse sortir pour lui faire plaisir ...
Bonne idée !
Vous voyez là au fond de mon jardin, il y a le fond du parc de la résidence, et là il y a des copains. Je les ai souvent vus, mais avec mon jardin clos, je ne peux pas les rejoindre, juste les regarder et se flairer le bout du nez à travers le grillage ...
Dans l'angle, les cannisses sont un peu cassées, c'est une petite fenêtre pour moi et voilà ce que je vois :
Et allez savoir pourquoi, ce matin là j'ai trouvé une petite faille et je suis passée de l'autre côté !
Ne me voyant pas revenir dans la maison à son appel, Chatdesîles a vite compris ... et m'a vue toute heureuse de gambader avec les copains de l'autre côté du grillage ...
Je suis revenue à son appel, mais je n'ai pas pu repasser par où j'étais passée.
Je vous passe les détails, le taxi a été décommandé, le train est parti sans eux ... et moi j'ai été récupérée quand le gardien de la résidence, ayant pris son service à 9 heures, a pu ouvrir le portail à mes deux-pattes.
Et bien vous savez quoi, ils m'ont enfermée dans la maison, et ils sont partis chercher un autre train !
............
9 jours après ils sont enfin revenus, et je les ai collés, ne les lâchant pas d'une semelle pendant toute la soirée.
Et la nuit qui a suivi Chatdesîles a eu droit à une berceuse de ronrons/patounages toute la la nuit ... ça a duré, duré, duré ... sur sa tête, dans ses cheveux, sur ses épaules, dans son cou ... J'étais si contente !
Chatdesîles n'a pas bien dormi, mais ce n'est pas grave, j’avais tellement besoin d'être rassurée.
Ben oui, pour ceux qui ne souviennent pas de mon histoire, j'ai été laissée sur place par des marginaux qui ont déménagé ... et je suis restée seule longtemps, longtemps ... traumatisme d'enfance ...
Là, je découvre les cadeaux et la carte de mes cousinettes alsaciennes qu'ils ont ramenés pour moi ...
Merci les cousinettes =^.^= (et marraine Danielle) !
Non mais ho , j'espère qu'ils ne sont pas près de recommencer à me laisser !
Euh ... les copains ... ils ont dit que j'allais être privée de crevettes et de dorade jusqu'à ce qu'ils aient récupéré le prix des billets de train perdus ... vous croyez qu'ils vont tenir longtemps ?
Bisous avec mon petit nez
PS : Avant leur départ, ils ont sécurisé l'endroit (vraiment) minuscule par où j'étais potentiellement passée ... et depuis je suis sous surveillance accrue ... et pas de nouvelle fugue !
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